La philosophie de la vie entre la France et l'Allemagne

Face aux progrès de la biologie, de l’ingénierie génétique, au développement du « biopolitique », à la crise écologique, la pensée de la vie connaît depuis quelques années un net regain d’intérêt. Cette pensée du vivant s’inscrit à certains égards dans la tradition de la philosophie de la vie, qui s’est cristallisée au XIXe siècle et qui est liée à la tentative d’élaborer une biologie alternative au paradigme mécaniste, puis au darwinisme. Cette démarche de fondation d’une biologie alternative n’a pas toujours retenu toute l’attention qu’elle méritait, et n’est souvent pas perçue comme un courant de pensée identifiable comme tel. Cette méconnaissance est entre autres due au fait qu’elle a souvent été abordée sous l’angle de ses usages idéologiques. Il s’agit dans le présent projet de se pencher sur l’histoire franco-allemande de cette pensée du vivant (avec une attention particulière portée à Bergson et à sa postérité) Parallèlement, il s’agit de tirer de ce corpus des ressources pour penser dans le contexte actuel la relation de l’Homme à son environnement, et réfléchir à ce que pourraient être les fondements d’une politique et d’une éthique du vivant.

Organisation

Olivier

Etablissements

Établissement organisateur
Sorbonne Université - Lettres
Établissements partenaires
Bergische Universität Wuppertal

Bilan scientifique