Frontieres et réconciliation : l’Allemagne et ses voisins depuis 1945

Depuis 1945 les fonctions et les significations des frontières en Europe ont connu des mutations fondamentales. Le processus d’intégration européenne a considérablement et concrètement relativisé leur pertinence. Néanmoins en regardant les espaces frontaliers de plus près, le constat est plus nuancé. Les frontières demeurent un facteur constitutif des mentalités et des identités. D’une part, dans une perspective davantage nationale, les frontières constituent des confins, marquent des limites et points de ruptures envers l’Autre. De cette façon, elles polarisent les identités, renforcent les stéréotypes et constituent un frein au rapprochement et à la réconciliation. D’autre part, synonymes à la fois d’ouverture, d’échanges avec l’autre et de marges de sa propre communauté, ces zones fournissent des identités plus floues et prédisposent à l’entente et donc à la réconciliation. L’atelier, qui s’insère dans un programme de formation-recherche « Traces de guerre, mémoire et réconciliation. L’Allemagne et l’Europe depuis 1945 », s’adresse particulièrement aux jeunes chercheurs. Son objectif est d’analyser quels rôles ont joué et jouent encore les frontières et aussi les espaces frontaliers dans le processus de réconciliation. En partant de l’exemple franco-allemand, tous les espaces frontaliers de l’Allemagne avec ses voisins seront pris en considération depuis 1945.

Lieu

Université Paris IV (Paris-Sorbonne)
Maison de la recherche
(salle de conférence, RDC)
28, rue Serpente 75006 Paris et Université Paris I (Panthéon-Sorbonne)
Centre Panthéon, salle 216
12, Place du Panthéon, 75005 Paris

Contact

(bernard.ludwig@freesbee.fr) et (linsenmann@uni-mainz.de)
Publié le