Le projet d’une journée d’étude portant sur l’histoire de l’art à la croisée des disciplines depuis le début des années 2000 répond à la volonté, émanant de jeunes chercheuses en histoire de l’art, d’évaluer leurs propres outils méthodologiques et historiographiques en les confrontant aux recherches menées dans d’autres domaines des sciences humaines et sociales, en particulier – mais sans exclusivité – l’histoire sociale, l’histoire culturelle, l’anthropologie ou la sociologie. Nous souhaitons favoriser la rencontre des jeunes chercheurs pour confronter l’actualité de ces disciplines aux enjeux idéologiques qui travaillent actuellement non seulement la fabrique des discours scientifiques mais aussi, plus largement, la société contemporaine.
Nous souhaitons mettre en perspective des approches disciplinaires différentes et complémentaires autour d’objets suffisamment larges pour permettre le dialogue : « identités », « approches sociologiques », « post-colonialisme » et « images » sont les notions qui structureront cette journée.
L’objectif n’est pas, bien entendu, d’effectuer un bilan exhaustif sur chacune de ces thématiques, mais bien plutôt d’appréhender la dimension politique inhérente aux discours historiques actuels, que cet aspect soit explicité ou non par les chercheurs ou les commissaires d’expositions. Il ne s’agira pas de plaquer ou de reproduire le discours politique de l’« engagement » sur les sciences humaines, ni de « dévoiler » les tendances politiques de la recherche actuelle. Bien davantage, nous souhaitons discuter, autour d’études de cas précises sur des publications, des expositions de ces dernières années, de la nécessité – ou non – pour chacun de formuler une réflexion critique sur sa propre pratique scientifique.
Cette journée d’étude prendra la forme d’un atelier où chacun sera amené à présenter une étude de cas issue de ses recherches, en mettant cette dernière en perspective avec son parcours scientifique, ses outils méthodologiques et historiographiques.
Nous souhaitons mettre en perspective des approches disciplinaires différentes et complémentaires autour d’objets suffisamment larges pour permettre le dialogue : « identités », « approches sociologiques », « post-colonialisme » et « images » sont les notions qui structureront cette journée.
L’objectif n’est pas, bien entendu, d’effectuer un bilan exhaustif sur chacune de ces thématiques, mais bien plutôt d’appréhender la dimension politique inhérente aux discours historiques actuels, que cet aspect soit explicité ou non par les chercheurs ou les commissaires d’expositions. Il ne s’agira pas de plaquer ou de reproduire le discours politique de l’« engagement » sur les sciences humaines, ni de « dévoiler » les tendances politiques de la recherche actuelle. Bien davantage, nous souhaitons discuter, autour d’études de cas précises sur des publications, des expositions de ces dernières années, de la nécessité – ou non – pour chacun de formuler une réflexion critique sur sa propre pratique scientifique.
Cette journée d’étude prendra la forme d’un atelier où chacun sera amené à présenter une étude de cas issue de ses recherches, en mettant cette dernière en perspective avec son parcours scientifique, ses outils méthodologiques et historiographiques.
Lieu
Centre d’histoire de Sciences Po, 56 rue Jacob, 75006 Paris
Date
15 décembre 2017
Comité d’organisation
Sophie Goetzmann, docteure en histoire de l’art de l’université Paris-Sorbonne
Julie Sissia, docteure en histoire de l’art de l’IEP de Paris, chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po.
Comité scientifique
Laurence Betrand Dorléac, Professeure d’histoire de l’art à Sciences Po
Anne Lafont, Directrice d’études de l’EHESS
Avec le soutien de :
Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne (CIERA) dans le cadre des colloques juniors.
Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP)
Publié le 19/07/2017