En partenariat avec lE GOETHE INSTITUT DE LYON et l'axe "modernités allemandes" du labex comod
avec Hélène Miard-Delacroix, Professeure à Sorbonne Université et Mathias Krupa, correspondant de Die Zeit Paris
La certitude d’assister à un moment de bascule dans les équilibres du monde dessine la fin d’une ère qui a commencé en 1989-1990, dans l’incrédulité, l’inquiétude mais aussi dans une joie intense. Plus encore que les changements réels qu’elle a entraînés, c’est le souvenir d’émotions puissantes qui fait la postérité de 1989, rare césure positive de l’histoire contemporaine.
La mémoire de 1989 est tellement dominée par l’incroyable joie à la chute du mur de Berlin qu’on en oublierait presque que la fin de la RDA et l’unification allemande en 1990 ont été précédées de tant de peur et d’indignation, à Tian’anmen, à Leipzig, à Prague, puis à Bucarest et Timișoara.
Dans son nouveau livre (paru en mai 2025 chez Flammarion), l’historienne Hélène Miard-Delacroix retrace ici la dynamique avec laquelle, entre émerveillement et espoir, les Européen·ne·s ont eu l’impression d’assister à un jeu de dominos et parfois de subir les événements.