Le révisionnisme historique dans les débats politiques actuels en Allemagne, en France et en Italie
Une proposition des Goethe-Instituts Paris et Lyon/Marseille, en coopération avec le CIERA et l’Institut historique allemand Paris.
Le révisionnisme historique fait partie intégrante des idéologies d'extrême droite. En outre, les groupes populistes de toute l'Europe utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour augmenter leur portée et toucher de nouveaux groupes cibles avec des « fake news » historiques. Comment les arguments révisionnistes de l'Histoire influencent-ils les débats politiques publics dans l'espace numérique et analogique de différents pays européens ?
Dans ce débat en ligne, nous nous pencherons sur l'Allemagne, la France et l'Italie et nous nous demanderons quelles distorsions de l'Histoire sont régulièrement reprises et par quels mécanismes elles se propagent dans le contexte médiatique. Nous invitons des historien·ne·s, des politologues et des expert·e·s des médias à présenter, dans une perspective franco-germano-italienne, les stratégies d'argumentation révisionnistes qui dominent actuellement les débats dans les pays respectifs, et comment la société civile démocratique devrait y réagir.
Participent à la table ronde : Nicolas Hubé, chercheur en communication politique, professeur à l'université de Lorraine et directeur du CIERA, Klaus Oschema, professeur d'histoire médiévale à l'université de la Ruhr à Bochum et directeur du DHI Paris, et Stefanie Preziosio, historienne, professeur à l'université de Lausanne et femme politique suisse. Modération : Matthias Krupa (correspondant parisien du journal Die Zeit)
Informations pratiques
L'événement en ligne s'adresse à un large public et se déroulera en allemand et en français avec traduction simultanée. Vous trouverez très prochainement le lien d'inscription ici.
Le débat fait partie du programme-cadre du projet éducatif franco-allemand « Les fake news ne font pas l'Histoire », un projet du Goethe-Institut Lyon/Marseille et du Mémorial de la Maison d'Izieu, en coopération avec le CIERA, le Mémorial de Bergen-Belsen, le Denkort Bunker Valentin, le Mémorial des Déportations Marseille, le MUCEM Marseille, le Camp des Milles Aix-en-Provence et le CHRD Lyon. Avec le soutien de l'Office franco-allemand pour la Jeunesse, de la Fondation de la Mémoire de la Shoah, du Ministère allemand des Affaires étrangères et de la fondation Alfred Toepfer.
Date
Lieu
en ligne
à 19h