Ego-documents et biographies dans l’écriture de l’histoire

Les ateliers méthodologiques préparatoires au colloque de Berlin 2013 sont destinés à familiariser avec la pratique de sources telles que les autobiographies, les journaux personnels, les biographies, les correspondances ou encore les entretiens, soit les « ego-documents ». Cet atelier porte sur les effets heuristiques de la biographie, collective et individuelle, de l’autobiographie ou à travers la pratique du journal personnel. Pour comprendre le monde communiste disparu il y a à peine vingt ans, la parole de ceux qui l’ont vécu doit nécessairement être entendue. Il convient toutefois de savoir neutraliser les effets de reconstruction du souvenir (objet du 1er atelier, 11/11/2011 à Vienne), de décoder « l’illusion biographique » (Bourdieu), d’analyser à quel « groupe » social, ethnique etc., aussi peu homogène soit-il, appartient la parole énonciatrice, mais aussi à quel objectif répond la pratique d’écriture. Tandis que Bernhard Bayerlein dégagera l’apport du journal de Georgi Dimitroff à l’historiographie communiste, Régine Robin montrera en quoi l’autobiographie peut rejoindre (et jouer avec) la fiction - sans que cela n’altère forcément sa qualité de source pour l’historien. Cet atelier s’adresse aux chercheurs, aux doctorants et aux étudiants (master de recherche) qui recourent à ce type de sources.

Date

16 février de 14h à 16h

Lieu

Paris-Nanterre, Institut des Sciences sociales du Politique
ISP-CNRS, Bâtiment T, Université de Nanterre, salle Tr11. Ouvert à tous.

Responsable

Sonia Combe (ISP-Centre Marc Bloch)

Intervenant extérieur

- Bernhard Bayerlein, Zentrum für Zeithistorische Forschung (ZZF, Berlin), éditeur scientifique du journal de G. Dimitrov (Georgi Dimitroff, Tagebücher 1933-1945, Aufbau, 2000) et - Régine Robin, UQAM, Montréal, historienne et sociologue, sur l’auto-fiction.

Modération

Sonia Combe (ISP-Centre Marc Bloch)
Publié le

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