Il ne s’agira pas de se complaire dans la critique facile des modèles, ni de se focaliser sur les thèmes de recherche désormais négligés par l’historiographie (car un concept aujourd’hui négligé n’est pas faux pour autant). On ne cherchera pas davantage à dénoncer les erreurs historiographiques en général : on s’efforcera plutôt de déterminer comment certains termes, par leur seule existence ou par un emploi abusif, ont pu devenir des obstacles qui bloquaient l’accès à une réalité plus juste. Le résultat attendu est triple : offrir un bilan historiographique pour chacun des dossiers précis qui seront présentés par les orateurs ;
déterminer comment, dans les traditions historiennes respectives – et différentes – de France et d’Allemagne, sont nés et morts de tels fantômes, et à quels usages ces derniers ont prêté le flanc ;
et enfin dégager les traits récurrents de ces notions problématiques pour éviter, autant que possible, d’en produire de nouvelles à l’avenir. En effet, cette journée d’études vise également à aider, dans l’élaboration d’une thèse, les doctorants qui assisteront aux débats et les inciter à une réflexion critique sur les concepts qu’ils utilisent.
Les frais de voyage et de séjour
des doctorants sont pris en charge par les institutions organisatrices. La date de clôture des inscriptions est fixée au 25 septembre (date d'envoi des dossiers).Dates
31 octobre 2008Horaires
9h-18h
Lieu
Mission historique Française en Allemagne, Göttingen
Contact
Guillaume Garner(garner@mhfa.mpg.de)
Publié le