Table ronde : Le premier féminisme allemand (1848-1933)

Table ronde à la Maison Heinrich Heine autour de la sortie de l'ouvrage : Patrick Farges & Anne-Marie Saint-Gille (éds.), Le premier féminisme allemand (1848-1933). Un mouvement social de dimension internationale (http://www.ciera.fr/ciera/le-premier-feminisme-allemand-1848), Villeneuve d’Ascq, PU du Septentrion, 2013. Cet ouvrage est le premier à paraître dans le cadre d’un partenariat conventionné entre les Presses universitaires du Septentrion et le Centre interdisciplinaire d’études et de recherche sur l’Allemagne (CIERA). Il a été financé grâce au soutien du CIERA, du Laboratoire Langues et Cultures européennes (LCE – E.A. 1853) de l’Université Lumière – Lyon 2 et du Centre d’Études et de Recherches sur l’Espace germanophone (CEREG – E.A. 4223) de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3.

Présentation

Dans les années 1970, en pleine « deuxième vague » féministe, on a pu lire les premiers travaux allemands et français sur l'histoire des mouvements de femmes en Allemagne. Les féministes visaient à explorer l’histoire de leur propre mouvement dans une perspective identificatrice. Malgré ces débuts prometteurs, la recherche française sur les féminismes allemands restait, à l’aube du XXIe siècle, toutefois lacunaire. Le présent ouvrage s’inscrit dans le renouveau historiographique qui caractérise actuellement l’histoire des femmes et du genre. La naissance d’un mouvement de revendication des droits des femmes est l’héritage, dans les pays de langue allemande, de la révolution de 1848, qui a vu émerger des figures féministes « pionnières ». La « question de femmes » a ensuite sans cesse été reconfigurée par les grandes idéologies politiques traversant l’époque, à l’exemple du libéralisme, du nationalisme ou du socialisme. Si l’historiographie s’est longtemps contentée de distinguer différentes « vagues » de féministes, ce volume met en avant l’histoire complexe et imbriquée des associations et des lieux de sociabilités féministes. L’accent est également mis sur la présence de réseaux de personnes, qui se structurent à plusieurs niveaux : à l’échelle locale, nationale et internationale. Enfin, l’analyse fait une large place à l’histoire croisée et intersectionnelle des féminismes ainsi qu’aux représentations, notamment genrées, suscitées par leur essor.

Participants à la table ronde (par ordre alphabétique)

- Patrick FARGES, Maître de conférences, Civilisation allemande, Département d'Études germaniques, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. - Hélène QUANQUIN, Maître de conférences, Civilisation américaine, Département du Monde anglophone, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. - Uwe PUSCHNER, Professeur, Neuere Geschichte, Freie Universität-Berlin, Friedrich-Meinecke Institut. - Anne-Marie SAINT-GILLE, Professeure émérite, Civilisation allemande, Département d'allemand, Université Lumière – Lyon 2. - Michael WERNER, Directeur d'études à l'EHESS, Histoire, Directeur du CIERA

Date

9 octobre 2013, 19h30

Lieu

Maison Heinrich Heine Cité internationale universitaire de Paris 27 C, Boulevard Jourdan 75014 Paris Email: (info@maison-heinrich-heine.org)

(http://www.septentrion.com)

Ouvrage édité dans le cadre d'un partenariat entre le CIERA et les Presses Universitaires du Septentrion.
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