Faust, le diable et le désenchantement du monde

Le Faust de Goethe se fait l’écho, entre autres, de la lutte pour une rationalisation des croyances religieuses initiée par l’Aufklärung. L’historisation des procès en sorcellerie ainsi que le combat contre la démonologie mené par les théologiens protestants constituent la matrice épistémologique rendant possible le jeu littéraire avec les diables et les sorcières. Or, ce jeu est à double tranchant puisqu’il induit aussi l’interrogation sur la responsabilité voire la culpabilité de l’homme moderne face au mal appréhendé désormais de façon sécularisé. La contribution de Goethe à ce nouvel élan dans le désenchantement du monde fera l’objet de la journée d’études.

Lieu

Université Lumière, 74 rue Pasteur, salle B155

Date

5 février 2011 de 9h à 18h

Programme

10h: W. Fink: "Introduction: Le diable en question"
10h30: R. Wintermeyer: "Faust und der Pakt mit dem Teufel"
11h: F. Malkani: "Ambivalences du discours sur le mal: la figure de Méphistophélès entre ésotérisme et pensée rationnelle"
11h30: discussion
14h: D. Blondeau: "La scène Walpurgisnacht: du sabbat de sorcières au théâtre"
14h30: W. Fink: "Thesen zur "Nationalisierung" des Faust"
15h: discussion
15h30: A. Macias Garcia: "Goethe, Faust und die Harfe"
16h: S. Schneider: "Kristallisation von Goethes Interesse an Brasilien"
16h30: discussion